Henry Philip Hope, né le à Amsterdam (Pays-Bas) et mort le à Kent (Royaume-Uni), est un collectionneur d'origine néerlandaise établi à Londres. Il est l'un des héritiers de la banque Hope & Co. sans avoir été un banquier lui-même mais plutôt un dilettante des arts et plus particulièrement des gemmes.

Origines

Il est fils de Jan Hope (en) (-) et de Philippina Barbara van der Hoeven (morte le ). Il est le frère benjamin de Thomas Hope (1769-1831) et d'Adrian Elias Hope (-),.

Un grand collectionneur de gemmes

Il fut un grand collectionneur de gemmes dont le diamant bleu de 45,52 carats (environ 9,1 g) ainsi qu'une grande perle de 1 800 grains (soit 90 g) qui portent toujours le nom de Hope : le catalogue de sa collection fut publié peu de temps après sa mort par Bram Hertz.

Les conditions de l'acquisition du diamant bleu demeurent incertaines. Les archives retrouvées au Muséum national d'histoire naturelle ne laissent place à aucune certitude : « Un certain Charles Achard, donateur du plomb [au musée] et joaillier à Paris, a laissé l'indication que le diamant français aurait été possédé par son client « Mr Hoppe [sic] de Londres ». Il devient alors possible d'envisager qu'Henry Philip Hope a acquis le diamant bleu français après son vol en 1792. » Serait-ce lui qui l'aurait fait retailler vers 1812 pour le mettre en gage de manière à récupérer des liquidités à la suite de la dévaluation de la livre sterling liée au blocus continental de l'Angleterre imposé par Napoléon Ier ? Ces mêmes archives révèlent qu'Henry Philip Hope a également acheté un saphir de 137 carats ayant auparavant appartenu à la famille Ruspoli de Rome et qui fut confondu jusqu'en 2013 avec le « Grand Saphir » de Louis XIV, de poids comparables mais de facettages très différents (losange au lieu de coussin).

Dans son ouvrage sur les pierres précieuses, le minéralogiste français René-Just Haüy cite Henry Philip Hope comme l'un des mécènes les plus distingués de son temps.

Hope a été également propriétaire de la sculpture Psyché ranimée par le baiser de l'Amour d'Antonio Canova pendant une courte période à la fin des années 1790 avant de la revendre à Joachim Murat en 1800.

Références

  • Site du diamant bleu "Hope"
  • Le diamant bleu, François Farges, Thierry Piantanida, Éditions Michel Lafon, 2010,  (ISBN 978-2749913070)

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-arts :
    • British Museum
    • National Portrait Gallery
    • Royal Academy of Arts
  • Site du diamant bleu de Louis XIV, page sur Hope
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The Hope Pearl

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NPG D440; Henry Philip Hope Large Image National Portrait Gallery

Königliche Juwelen Der Hope Diamant

Sam's Postcards The Hope Diamond